La lutte contre les sites de stream ripping se poursuit, année après année. Des sites ferment régulièrement sous la pression des ayants droit. Récemment, c’est Y2Mate qui a été fini par baisser le rideau, ainsi que 11 autres sites. Mais d’autres miroirs continuent d’exister.
L’industrie du divertissement n’aime pas le streaming ripping, et ce n’est pas nouveau. Depuis des années, elle s’emploie à empêcher l’émergence et la persistance de sites permettant de télécharger des contenus culturels (de la musique et des vidéos, essentiellement) qui sont légalement diffusés sur des plateformes légales, comme YouTube.
Ces sites sont connus de nombre d’internautes qui tentent de télécharger une vidéo YouTube sur le PC ou sur le téléphone sans trop se soucier de la licéité ou non de la démarche. D’autres mobilisent des logiciels installés sur leur poste informatique, comme VLC, qui peut apporter aussi une solution. Mais ces sites sont fermés de temps à autre.
Y2Mate ferme, ainsi que 11 autres sites pour ripper YouTube
C’est ce qui s’est justement passé à la 14 octobre 2025, fait savoir la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI). Dans un communiqué, elle indique avoir procédé à la fermeture de 12 sites qui permettaient de récupérer localement des musiques ou des vidéos, avec parfois des options permettant de les convertir dans un format ou dans un autre.
La liste des sites neutralisés est la suivante :
- 9convert.com
- In-y2mate.com
- Tomp3.cc
- Ump3.cc
- utomp3.com
- y2mate.gg
- yt1s.gg
- youtubepp.com
- y2mate.com
- yt1s.com
- vidcombo.com
- Y2mates.com

« Y2mate.com et les autres sites de téléchargement de flux, qui ont collectivement reçu plus de 620 millions de visites dans le monde au cours des 12 derniers mois seulement, constituent depuis longtemps une priorité pour l’IFPI », est-il expliqué dans le communiqué
Mais plutôt que d’agir en aval en empêchant les internautes de rendre visite à ces espaces (des actions dans 13 pays avaient eu lieu précédemment, est-il précisé), l’IFPI a agi cette fois en amont pour s’attaquer à celles et ceux pilotant ces sites, et ainsi couper le robinet à la source.
La fédération relève que son action s’est notamment déployée au Vietnam, ce qui laisse à penser que le ou les responsables se trouvaient sur place. La victoire de l’IFPI ne signe toutefois pas la fin de l’histoire, car le net regorge de sites permettant de récupérer des vidéos YouTube et de les convertir en un format plus commode pour l’internaute. Et d’autres émergeront.
Il est par ailleurs rapporté que le ou les gérants ont accepté de baisser le rideau et de ne plus recommencer par la suite. Une manière, peut-être d’éviter en échange une action en pénal ? Le communiqué n’aborde pas l’hypothèse d’une transaction de ce type entre les deux parties.
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