En amont de la gamescom 2025, Capcom a invité la presse à découvrir quelques minutes de Resident Evil Requiem, neuvième épisode canonique de la célèbre saga. Nos impressions, après quelques sursauts.
En 2026, la célèbre saga d’horreur Resident Evil reviendra, non pas avec un remake, mais un épisode flambant neuf, baptisé Resident Evil Requiem. Il s’agit du neuvième opus canonique, et suite de Resident Evil Village. La première bande-annonce, révélée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Summer Game Fest 2025, avait permis de découvrir le visage d’un personnage inconnu : Grace Ashcroft, agent du FBI qui part enquêter sur le lieu où sa mère est décédée.
En attendant la révélation d’un autre héros (l’emblématique Leon ?), on a pu incarner Grace quelques minutes, le temps d’une preview organisée par Capcom à quelques jours de la gamescom (et loin du brouhaha du salon situé à Cologne). Des conditions idéales pour se plonger dans Resident Evil Requiem, c’est-à-dire dans une pièce sombre. Capcom a d’ailleurs choisir une séquence basée sur l’immersion plutôt que l’action pour ce premier aperçu articulé autour de Grace, pourchassée par une étrange — et effrayante — créature.
Resident Evil Requiem cherche d’abord à faire peur
La séquence débute assez mal pour Grace : accrochée à un lit, la tête à l’envers, elle doit chercher un moyen rapide de se dépatouiller de cette situation peu enviable. À savoir : retrouver ses émotions, respirer un bon coup et agir calmement. Très vite, on comprend qu’Ashley n’est pas une héroïne comme les autres. Elle n’est pas du genre à sortir une arme pour tirer, et réfléchir ensuite. Elle préfère tout commenter pour se rassurer. Et quand elle doit prendre ses jambes à son cou, elle trébuche — preuve qu’elle est loin d’être en maîtrise totale. Logique au regard de l’atmosphère lugubre dans laquelle elle est plongée, et au sein de laquelle elle pourrait prendre son envol et connaître une belle montée en puissance.
L’ambiance horrifique est palpable à chaque seconde
Si Capcom souhaite prouver que Resident Evil Requiem mise d’abord sur la peur pour convaincre, alors il pourrait difficilement faire mieux. L’ambiance horrifique est palpable à chaque seconde, en misant sur du gore (en gros plan) et des environnements sombres, à peine éclairés par des sources lumineuses de fortune. Les développeurs, armés du moteur graphique maison, savent y faire là-dessus, avec des ampoules clignotantes qui inquiètent plus qu’elles ne montrent la voie. Grace ne peut s’en remettre qu’à son courage et à un vulgaire briquet pour dénicher une porte de sortie. Entre autres objets typiques des expériences de survival-horror.
Pour ne rien arranger, un monstre étrange, et particulièrement tenace, vient jouer au jeu du chat et de la souris. Sur ce point, quand on doit se cacher et avancer avec prudence, Resident Evil Requiem fait penser à Alien: Isolation. La saga de Capcom est habituée aux ennemis prédateurs (Nemesis, pour ne citer que lui) mais, dans son comportement et ses habitudes, la créature inédite ressemble bien davantage au terrible xénomorphe. Notamment sa capacité à pouvoir surgir du plafond. Autrement dit, le sentiment d’insécurité est tenace. Il saisit et ne part jamais.
Bien sûr, à défaut de pouvoir tirer et tuer, on a pu essayer l’une des grosses nouveautés de ce Resident Evil Requiem : la possibilité de jouer en vue à la première personne (FPS) ou à la troisième personne (TPS). Pour l’immersion, on a d’abord enclenché la première personne, avant de constater que l’infiltration, nécessaire pour se cacher, est bien plus aisée à la troisième personne. Il suffit en tout cas de passer par les menus pour choisir l’une ou l’autre des options, sans avoir à redémarrer le jeu. On rappelle que la vue FPS a été introduite dans Resident Evil 7: Biohazard, puis reprise dans Resident Evil Village. Resident Evil Requiem se veut donc l’héritage de tous ses prédécesseurs, sachant en prime qu’il nous invitera à retourner à Raccoon City, ville cauchemardesque bien connue des fans de la première heure. C’est sans doute masochiste, mais on a hâte.
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