Attendu pour 2026 sur PlayStation 5, Xbox Series S, Xbox Series X et PC, Onimusha: Way of the Sword entend remettre au goût du jour une vieille licence de Capcom. Nos impressions, après avoir tranché quelques monstres.
Capcom aura donc attendu 20 longues années pour pondre un nouvel opus de sa saga Onimusha, dont les premiers épisodes partagent énormément avec Resident Evil (gameplay rigide, caméra fixe…). Ce retour au premier plan des samouraïs faisant face à des créatures démoniaques s’intitule Onimusha: Way of the Sword. Ce n’est pas un reboot, mais un autre chapitre, dans le même univers, attendu pour 2026 sur PS5, Xbox Series S, Xbox Series X et PC. En deux décennies, le genre action a profondément changé, et Capcom est prêt à habiller son jeu d’une importante couche de modernité.
Quelques jours avant la gamescom 2025, où Onimusha: Way of the Sword est bien évidemment présent, Capcom a convié la presse à essayer le titre pendant une poignée de minutes. Une première approche qui a consisté à nettoyer les environnements de la vermine avec une lame affutée et une maîtrise du combat. Et comme la firme nippone sait faire des jeux d’action, on est d’ores et déjà archi conquis.
Onimusha: Way of the Sword est un jeu d’action à suivre en 2026
Visuellement, Onimusha: Way of the Sword revêt ses plus beaux atours pour en mettre plein les yeux. Une fois encore, le moteur maison RE Engine permet d’obtenir un rendu valorisant, avec de jolis détails (la modélisation des monstres et du héros, y compris les expressions du visage). Le côté couloir des décors aide aussi à maîtriser l’aspect technique, une caractéristique primordiale pour garantir les meilleures sensations lors des affrontements. Avec sa direction artistique lorgnant presque vers l’horreur, en pleine version sombre de Kyoto de l’époque Edo, Onimusha: Way of the Sword s’avère même plus réussi que Resident Evil Requiem (qui prête son nom au moteur).
Onimusha: Way of the Sword revêt ses plus beaux atours pour en mettre plein les yeux
Mais on ne résumera pas Onimusha: Way of the Sword à sa seule forme avantageuse. Bien au contraire : c’est le gameplay qui prime ici, et Capcom prouve encore une fois son immense savoir-faire dans sa capacité à proposer des affrontements calibrés au millimètre. Il s’appuie sur plusieurs choses, de la précision des animations et des collisions, au sound design (le bruit des sabres, très immersif), en passant par les effets visuels (les étincelles) ou encore le feeling général. Onimusha: Way of the Sword ne tombe pas dans le piège qui constituerait à s’immiscer dans le genre — à la mode — des soulslike (ni même celui des soulslite). Il reste un beat them all porté sur l’action, avec des combats nerveux dont on ressent la violence et l’impact.
Si Onimusha: Way of the Sword encourage l’agression, il offre aussi plusieurs moyens de se défendre. Ainsi, on peut maintenir la garde pour encaisser les coups (moyennant un peu d’endurance), en restant appuyé sur le bouton de tranche gauche. Ajoutez-y une notion de timing, c’est-à-dire en appuyant au moment de recevoir une attaque, et le coup sera dévié pour créer une fenêtre de riposte. Dernière option : une contre-attaque, là encore en appuyant au bon moment sur la touche dédiée. En prime, les joueuses et joueurs ayant les meilleurs réflexes auront l’opportunité de réaliser une contre-attaque parfaite en attendant l’ultime moment.
On notera aussi une autre subtilité, cette fois liée au boss. Quand on vide leur garde, on doit choisir une zone du corps à viser. L’une permet de faire plus de dégâts, l’autre de récupérer plus d’âmes — une ressource précieuse du jeu. En somme, soit on préfère écourter le face-à-face, soit on privilégie la récompense, au risque d’être vaincu ensuite.
Pour terminer, afin de pimenter toujours plus le gameplay, on est armé d’un gant spécial, lequel garantit des pouvoirs Oni. Il sert à récolter les fameuses âmes. Il offre par ailleurs au samouraï, dont le visage est celui de l’acteur légendaire Toshiro Mifune, une puissance nécessaire pour survivre face aux démons — appelés les Genma et qui envahissent le monde des vivants. Au regard de toutes ces qualités qui s’empilent tellement elles sont évidentes, on a hâte de retourner au front.
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