Le groupe Volkswagen va temporairement arrêter les chaînes de production de deux de ses usines de voitures électriques en Allemagne. En cause, une demande encore faiblarde et les droits de douane américains mis en place par Donald Trump.
Après le triste anniversaire du dieselgate, Volkswagen doit maintenant faire face à une demande encore trop faible pour les voitures électriques. Comme l’a rapporté Bloomberg le 25 septembre, le groupe automobile allemand a pris la décision de suspendre la production dans certaines usines dédiées à l’assemblage de modèles 100 % électriques.
Deux usines du groupe Volkswagen sont concernées en Allemagne
L’usine de Zwickau, à l’est du pays, arrêtera la production pendant une semaine à partir du 6 octobre 2025. Ce site, où travaillent environ 11 000 personnes, assemble non seulement les voitures électriques de la gamme ID chez Volkswagen, mais également la Cupra Born ainsi que l’Audi Q4 e-tron. La faible demande pour ce dernier est d’ailleurs l’une des raisons principales de l’arrêt temporaire de la production.

Les lignes de montage de l’usine d’Emden — où sont produites les Volkswagen ID.4 et ID.7 — sont aussi concernées. D’après des sources internes, la marque va réduire les heures de travail de ses employés et devrait par ailleurs fermer ses chaînes de production pendant plusieurs jours.
Un secteur qui progresse, mais toujours sous tension
La situation reste difficile pour le marché des voitures électriques. Pourtant, selon les derniers chiffres publiés le 25 septembre par l’Association des constructeurs Européens Automobile (ACEA), le nombre d’immatriculations d’électriques a progressé de 26 % en Europe : 1 536 433 unités contre 1 219 368 en 2024, à date.
La fin du crédit fédéral de 7 500 dollars aux États-Unis, ainsi que les droits de douane imposés par Donald Trump. Bien que ces derniers soient officiellement passés de 25 % à 15 % le 24 septembre, ils restent une grosse épine dans le pied du constructeur allemand. D’ailleurs, le patron de Volkswagen, Oliver Blume, avait déclaré que cette baisse « faisait encore l’objet de négociations entre les États-Unis et l’Union européenne et pourrait prendre plusieurs semaines », explique Reuters.

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