Le président du groupe Xiaomi, Lu Weibing, a annoncé la fenêtre de commercialisation de ses voitures électriques en Europe. Comme ce qui était prévu, ce sera pour 2027. Aucun pays en particulier n’a été cité pour le moment.
Certains constructeurs vont-ils se mettre à trembler ? Une nouvelle marque automobile chinoise s’apprête à faire son entrée en Europe : Xiaomi. Bon, on savait déjà que le nouvel acteur allait s’exporter à l’international et qu’il furetait autour du marché européen. Cependant, le futur marché visé n’avait pas été encore véritablement officialisé.
C’est à l’occasion de la conférence des résultats du deuxième trimestre — qui s’est tenue le 19 août 2025 — que le président du groupe Xiaomi, Lu Weibing, a bien confirmé son expansion en Europe en 2027, rapporte le même jour Bloomberg.
Quels modèles Xiaomi pour l’Europe ?
En revanche, il faudra encore patienter pour connaître les modèles du néo-constructeur chinois qui poseront leurs roues chez nous. Toutefois, ce n’est pas comme si la gamme était très fournie, puisqu’elle ne compte que deux modèles… Alors, berline SU7 ou SUV YU7 ? Ou pourquoi pas les deux ? Au début du mois de juillet, Lu Weibing partageait une photo de lui à côté d’une Xiaomi SU7 Ultra immatriculée pour la route en Allemagne. De quoi laisser suggérer que la berline est déjà prête pour la commercialisation.
Reste que ce type de carrosserie n’est pas celle qui a le vent en poupe depuis quelques années. Afin de débarquer comme il se doit sur le marché européen, le SUV Xiaomi YU7 paraît être un choix encore plus judicieux. Pour l’heure, rien n’est figé et Lu Weibing explique que ses équipes « effectuent actuellement les recherches et les préparatifs […] sans plan produit spécifique ».
La sauce Xiaomi va-t-elle prendre chez nous ?
Véritable carton commercial sur son marché où les commandes affluent par centaines de milliers, les voitures électriques de Xiaomi auront-elles le même succès en Europe ? Il ne faut pas oublier que les prix seront loin d’être aussi attractifs qu’en Chine en raison des mesures douanières. La marque pourrait ainsi se voir infliger jusqu’à 48 % de taxes supplémentaires. Oubliez donc tout de suite le Xiaomi YU7 à 30 000 €…
Cependant, cela n’a pas l’air d’inquiéter Lu Weibing : « Le modèle commercial que nous avons développé en Chine peut également s’appliquer au marché étranger lorsque nous nous implantons en Europe. »
Pour l’aider dans sa conquête de l’Ouest, on rappelle également que le constructeur a opéré des recrutements stratégiques avec des grands noms de l’industrie européenne, comme l’ancien designer en chef de BMW Kai Langer.
Par ailleurs, la santé financière de Xiaomi s’est nettement améliorée. La marque ne perd dorénavant « que » environ 440 € par voiture vendue au deuxième trimestre 2025, contre plus de 1 200 € au dernier trimestre de l’année 2024. Le patron de la marque, Lei Jun, a estimé que la rentabilité de la filiale automobile du groupe serait atteinte cette seconde moitié de l’année.
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