On connaissait déjà le drone EOS Véloce 330, capable de filer jusqu’à 400 km/h sur sa cible. Il y a aussi le Rôdeur 330, qui se distingue par sa grande endurance et sa capacité à frapper loin dans les lignes ennemies.
Être capable de frapper dans la profondeur, pour casser le soutien logistique arrière et ainsi affaiblir la ligne de front ennemie. Voilà un effort que mènent de nombreuses armées, en tirant les leçons de la guerre à grande échelle que se livrent l’Ukraine et la Russie. La France aussi est sur le coup, à l’image du projet de missile balistique terrestre, porté par ArianeGroup, avec une portée de 2 000 kilomètres.
Mais cette recherche d’allonge accrue ne concerne pas seulement les missiles, les roquettes ou les obus d’artillerie. Les drones aussi font l’objet d’un effort en ce sens, et plus spécifiquement les « munitions rôdeuses », qu’on appelle aussi « munitions téléopérées ». Des drones kamikazes, en clair, bourrés d’explosifs, prêts à fondre sur leur cible. Des projets pour les faire frapper loin existent aussi.
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C’est ainsi que la société EOS Technologie a mis au point un modèle de drone capable d’atteindre une cible se trouvant jusqu’à 500 kilomètres de distance. Son nom ? Rodeur 330, selon une vidéo promotionnelle parue le 16 novembre 2025 sur la chaîne YouTube de l’entreprise. Et récemment, elle a fait l’objet d’une démonstration de frappe automatique devant un parterre de militaires français, avec une ogive inerte.
Un drone pouvant aussi résister aux attaques de brouillage GPS
Selon la page technique sur le site du fabricant, la munition Rodeur 330 peut voler 5 heures durant, à 100 km/h (sa vitesse de croisière est de 120 km/h). Pouvant évoluer jusqu’à une altitude de 5 km, il peut embarquer une charge explosive de 4 kg. De quoi attaquer le blindage d’un véhicule — celui d’un char, par exemple.
Parmi les capacités également mises en avant sur ce drone, il est signalé la faculté de voler en essaim jusqu’à 30 drones contrôlés simultanément à partir de la même station au sol. De quoi, par exemple, mener une attaque par saturation, afin de déborder les défenses adverses ou pour multiplier les frappes à un même endroit


Par ailleurs, ces drones doivent être en mesure de naviguer en se basant sur la reconnaissance du terrain, afin de ne pas être perturbés par les effets de la guerre électronique. En clair, les brouillages de signaux GPS qui visent à désorienter les aéronefs sans pilote. Et on le sait avec la guerre entre Kiev et Moscou : les ondes électromagnétiques sont un vrai champ de bataille.
EOS s’était déjà fait remarquer avec un autre drone assez proche, le Véloce 330, que Numerama avait pu voir au printemps 2024 à Eurosatory. Pour ce modèle, c’est la vitesse qui a été privilégiée (il peut filer jusqu’à 400 km/h), au détriment de la portée (100 km) et de l’autonomie (elle descend à 40 min à 200 km/h).

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