L’Université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU) a annoncé, dans un communiqué ce 12 novembre 2025, avoir mis au jour la tombe d’une femme datant de l’époque viking. La particularité ? La présence de coquilles Saint-Jacques au niveau de la bouche de la défunte, qui reste inexpliquée.
Pour le dernier voyage, les objets enterrés avec les défunts ont souvent des significations. Et parfois, certaines d’entre elles nous échappent encore aujourd’hui.
Ce 12 novembre 2025, l’Université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU) a annoncé, dans un communiqué, avoir mis au jour une remarquable tombe de l’époque viking. Remarquable, car le squelette est enterré avec… des coquilles Saint-Jacques au niveau de la bouche.
La découverte a été faite à Val, dans le comté de Trøndelag, situé au centre du pays, par un amateur de détection de métaux. Et elle est si importante qu’elle a été maintenue secrète jusqu’alors.
Une femme enterrée avec ses bijoux
Le corps, très bien conservé, serait celui d’une femme d’après la ministre norvégienne du Patrimoine culturel, Hanna Geiran : « Il s’agit d’une découverte extraordinaire. Il est très rare de trouver un squelette aussi bien conservé dans d’anciennes tombes. »

« La tombe de l’époque viking contient ce que nous pensons être la dépouille d’une femme, enterrée avec des vêtements et des bijoux typiques de cette époque, datant du 9e siècle », détaille Raymond Sauvage, ingénieur principal au département d’archéologie et d’histoire culturelle du musée des Sciences de la NTNU. « Cela suggère qu’il s’agissait d’une femme libre et probablement mariée, peut-être une femme au foyer dans une ferme. »
Les bijoux en question sont deux boucles ovales à coupelle servant à maintenir la robe, dos nu, que devait porter la défunte et une petite boucle à anneau qui, elle, devait fermer un jupon. C’est l’une des deux boucles ovales à coupelle qu’a détectée cet amateur de métaux.


Par ailleurs, et probablement plus étonnant encore, les archéologues ont découvert que le corps était enterré avec des coquilles Saint-Jacques au niveau de la bouche, la face bombée dirigée vers l’extérieur et le bord droit relevé. « Cette pratique est inédite dans les tombes préchrétiennes de Norvège. Nous ignorons encore sa signification symbolique », explique Raymond Sauvage.
Un même terrain, plusieurs squelettes et… un lien de parenté ?
Enfin, plus tôt cette année, le même terrain avait livré un autre squelette, plus vieux d’une à trois générations, d’après les explications du communiqué de presse.
L’ingénieur principal en charge de ce projet explique : « Nous allons examiner le squelette, préserver les objets et prélever des échantillons pour datation et analyse ADN. L’objectif est d’en apprendre davantage sur la personne et sur un éventuel lien de parenté avec la découverte précédente au même endroit. »

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