L’Agence spatiale américaine, la Nasa, a définitivement fermé ses portes aux ressortissants chinois le 5 septembre, marquant un tournant dans une nouvelle course à l’espace où Washington et Pékin se disputent désormais non seulement le prestige, mais aussi les ressources de la Lune.
Qui arrivera le premier sur la Lune ? La question obsède aussi bien les scientifiques chinois qu’américains. Tandis que des experts américains alertaient, en août 2025, sur l’avance prise par leur concurrent asiatique, la Nasa a adopté des mesures drastiques pour éviter de donner un avantage décisif à son principal rival.
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Ainsi l’Agence Spatiale Américaine a bloqué l’accès de ses installations aux Chinois détenteurs de visas américains le 5 septembre. S’ils ne pouvaient jusqu’à présent travailler au sein de la NASA que comme sous-traitants ou étudiants-chercheurs, ils n’ont désormais plus accès aux systèmes de données, aux réunions et aux installations de l’agence.
Tensions spatiales entre Washington et Pékin
C’est une information révélée par l’agence de presse américaine Bloomberg, confirmée par la NASA elle-même, qui sort alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine connaissent un pic, en particulier depuis que Donald Trump est revenu à la Maison-Blanche en janvier 2025.
« Les États-Unis dominent la planète terre et l’espace. Nous allons retourner sur la Lune et cette fois, quand nous planterons notre drapeau, nous y resterons. Notre mission est de maintenir la supériorité américaine dans l’espace. La Chine veut y aller mais nous y serons en premier. Nous remporterons la deuxième course à l’espace” a déclaré Sean Duffy, l’administrateur par intérim de la Nasa dans une vidéo promotionnelle publiée sur YouTube le 9 septembre.
Une nouvelle course à l’espace
La première course fait référence à la compétition que se sont livrés les États-Unis et l’Union soviétique dans le domaine astronautique entre 1957 et 1975. Cette fois-ci, la compétition ne se limite pas à qui atteindra la Lune d’abord. L’enjeu est de savoir qui pourra contrôler les ressources du satellite une fois sur place, car il contient de précieux minéraux utilisés dans de nombreux domaines, des supraconducteurs aux équipements médicaux.
Pour mener cette course 2.0, Washington mise sur le programme spatial Artemis, qui fait suite aux alunissages des missions américaines dites Apollo entre 1969 et 1972. Le prochain atterrissage est prévu pour 2027, malgré des coupes budgétaires et des retards. La Chine, quant à elle, espère faire alunir ses taïkonautes d’ici 2030.
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