À l’occasion de la gamescom 2025, IO Interactive avait convié la presse dans une petite salle de cinéma pour découvrir des images de gameplay de 007 First Light. Et pas besoin d’y jouer pour voir les ressemblances avec les derniers Hitman, reconnus pour leur excellence.
Dans la partie business de la gamescom, réservée à la presse et aux partenaires de l’industrie vidéoludique, les stands sont habituellement sobres. Il faut se rendre dans les halls publics pour tomber sur des immenses statues, entre autres excentricités. Dans ce contexte, la partie réservée par IO Interactive pour montrer 007 First Light aux professionnels ne passe pas inaperçue. À l’entrée, on est accueilli par une — sublime — Aston Martin DB5. À l’intérieur, le studio a créé un minicinéma, avec stand de pop-corn et boissons, pour profiter au mieux des images de gameplay.
On a donc pu découvrir 007 First Light dans d’excellentes conditions, en amont du State of Play diffusé ce mercredi 3 septembre 2025. Et IO Interactive a attendu que ce rendez-vous avec les joueuses et les joueurs, proposé par Sony, soit partagé pour permettre à la presse de partager des impressions sur cette adaptation des aventures de l’espion au service de Sa Majesté. Et si on n’a pas eu l’occasion de prendre la manette, on peut déjà affirmer que 007 First Light s’appuie sur les bases posées par les derniers Hitman, des références dans le monde de l’assassinat virtuel.
007 First Light = Hitman, avec le flegme de James Bond
IO Interactive nous a montré une mission dans laquelle le jeune James Bond fait partie d’une équipe envoyée dans une sublime résidence luxueuse, théâtre d’une réception, pour retrouver un autre agent. Ce bon vieux James, qui témoigne déjà d’une assurance à la limite de l’arrogance, doit simplement occuper le rôle de chauffeur. C’était sans compter un événement dont il est témoin : un majordome qui se débarrasse d’un bagage à l’abri des regards. Forcément intrigué, James Bond décide de désobéir aux ordres de le suivre pour démêler le vrai du faux.
La suite appartient à la joueuse ou au joueur, puisque 007 First Light appuie sur les mêmes leviers que les jeux Hitman. En l’occurrence, les missions se veulent ouvertes, avec différentes manières d’appréhender les situations. L’idée sera de déceler des opportunités pour réussir des objectifs, sachant que l’action pure et dure ne sera pas toujours le meilleur choix. C’est même tout le contraire : la subtilité sera souvent nécessaire, ce qui apparaît plus que normal pour le plus célèbre des espions anglais. Et comme IO Interactive maîtrise ce format bac-à-sable, tout, des animations aux interactions, est précis et bien construit.
Il y aura aussi des missions plus linéaires. On pense par exemple aux courses-poursuites en voiture — qui est un ajout notable par rapport à la saga Hitman. Au volant de bolides prestigieux (Jaguar, Aston Martin), James Bond devra survivre au chaos sur la route. À l’écran, le spectacle rappelle des titres d’arcade comme Burnout. Du grand spectacle donc, et il reste à voir ce que procurent les sensations avec une manette entre les mains. On retrouve en tout cas l’une des facettes du héros : celle de se retrouver dans des situations improbables (parfois avec des femmes mystérieuses pas très loin).
Du peu qu’on a vu, IO Interactive semble avoir soigné la narration et la mise en scène, pour respecter au mieux la saga dont 007 First Light est tiré. On pense en premier lieu aux dialogues, qui rappellent vraiment les films d’espionnage (les agents ont des noms de code). Si l’histoire, qui devrait prendre la forme d’une orign story suit, alors le futur titre de IO Interactive pourrait associer le meilleur des deux mondes : un gameplay peaufiné, l’excellent héritage des Hitman, et un habillage qui parlera au plus grand monde. C’est prometteur pour la suite, et on a hâte d’essayer.
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