C’est l’événement de la gamescom 2025 : la possibilité de jouer à Hollow Knight: Silksong, après tant d’années d’attente. Numerama n’a pas manqué l’occasion de se ruer sur une Rog Xbox Ally X pour jouer au GOTY 2025.
ENFIN ! On a enfin pu jouer à Hollow Knight: Silksong, après tant de mois, pour ne pas dire d’années, à attendre. En toute honnêteté, c’était loin d’être gagné d’avance, en dépit d’un statut de journaliste qui ouvre bien des portes dans un événement comme la gamescom. Lors de mon trajet routier vers le salon situé à Cologne (depuis le nord de la France), un confrère a envoyé le message suivant dans un groupe de discussion : « 2 à 3 heures de queue pour la démo d’Hollow Knight: Silksong ». Ce qui m’a valu d’harceler mon contact presse de Xbox pour me réserver une borne.
Mais je suis arrivé trop tard — 11h du matin — pour pouvoir découvrir Hollow Knight: Silksong avant l’arrivée du public VIP. J’ai fort heureusement pu négocier un fast-pass, plutôt un passe-droit, pour shunter la file d’attente déjà bien conséquente, quelques heures plus tard. Tout ça pour jouer une dizaine de minutes à Hollow Knight: Silksong, qui sera disponible en cette année 2025, soit six ans après son officialisation. La juste récompense au bout des péripéties.
Hollow Knight: Silksong, quel bonheur immédiat
Si autant de monde attend Hollow Knight: Silksong, c’est pour une raison bien précise : Hollow Knight, son prédécesseur, est une pépite du genre Metroidvania. Une claque artistique comme on en prend peu dans une vie de gamer. Un gameplay soigné qui cache un défi juste, enrobé dans un univers tout à la fois mignon et glauque. Un nombre incalculable de secrets qui racontent beaucoup de choses. Hollow Knight est un véritable chef-d’œuvre. Voilà pourquoi la suite suscite un engouement à engendrer des comptes X mèmes sur sa disponibilité.
Pour les yeux, c’est l’émerveillement permanent
Autant dire que le sourire s’empare d’emblée de notre visage quand on lance la partie et découvre le premier décor d’Hollow Knight: Silksong. Le nouveau jeu de Team Cherry nous propose d’incarner Hornet, antagoniste que l’on croise et combat plusieurs fois dans Hollow Knight. D’abord capturée, elle se trouve obligée de découvrir un monde étrange, alors qu’elle doit en parallèle recouvrir ses forces pour s’en échapper.
Sur le temps de la démo, on a pu découvrir qu’une infime partie de la première zone, déjà captivante par sa beauté graphique et le niveau ahurissant de petits détails immersifs (la générosité des arrière-plans, la richesse des animations). On retrouve tout de suite ses marques en termes de feeling de gameplay, même si Hornet devrait offrir plus de verticalité, aussi bien dans les combats (plus acrobate) que les phases de plateforme (plus agile). Un point à confirmer par son évolution au fil de l’aventure, sachant qu’on aura toujours la possibilité de se soigner en rechargeant sa barre de magie. En cela, les fans de la première heure ne seront pas déboussolés. Ils auront aussi toujours du mal à se débarrasser des ennemis à la bouille inoffensive. Y compris le boss croisé, et terrassé — une grosse abeille.
À noter qu’on a pu découvrir un deuxième environnement, l’espace d’une poignée de secondes (la démonstration avait hélas un minuteur pour nous briser le cœur). Team Cherry a voulu montrer qu’il y aura de la variété dans Hollow Knight: Silksong, puisque nous sommes passés d’un niveau naturel plein de végétation (avec beaucoup de vert) à une sorte d’usine remplie de feu (avec beaucoup d’orange). On n’en attendait pas moins d’un studio à l’imagination débordante, imagination qui ne compromet en rien la cohérence d’ensemble. Pour les yeux, c’est l’émerveillement permanent.
Hollow Knight: Silksong sur la console portable Xbox = deux fois plus de plaisir
Pour saupoudrer ce maigre aperçu d’un soupçon de plaisir supplémentaire, on a pu prendre en main, pour la première fois, la Xbox Rog Ally X — aka la première console portable de Xbox (créée en partenariat avec Asus, et qui est un PC déguisé), disponible à partir du 16 octobre 2025. À dire vrai, c’est l’écrin idéal pour jouer à Hollow Knight: Silksong, expérience qui convient à merveille à un usage nomade.
Il faudra bien évidemment attendre un test plus long pour vraiment juger la Xbox Rog Ally X. Mais nos quelques minutes passées en sa compagnie ont déjà révélé une ergonomie exemplaire. Par rapport à la Rog Ally normale, elle gagne deux vraies manches sur les côtés, comme si Asus et Microsoft avaient coupé une manette en deux, et collé un écran de 7 pouces (pas OLED) entre les deux morceaux. La Xbox Rog Ally X s’inspire volontiers du PlayStation Portal, un modèle de confort. Par ailleurs, les boutons répondent bien ; les gâchettes sont hyper-larges et plaisantes à l’usage ; les finitions sont d’excellente facture. Seule la croix directionnelle dénote dans ce florilège d’éloges : dès le premier clic, et même d’apparence, elle n’invite pas à l’extase.
On ne saura pas émettre d’avis sur la puissance en réserve. Sur ce point, on pourra juste affirmer qu’Hollow Knight: Silksong tourne impeccable bien dessus — mais le contraire serait surprenant, voire alarmant. On n’a pas vu l’interface non plus, alors qu’il s’agira d’un point essentiel de ce produit qui sera lancé à 900 €.
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